mercredi 2 novembre 2011

Quelques nouvelles de campagne ...


Quelques réflexions en désordre que nous avons reçus à propos des plus récents articles postés sur ce blog et qui appellent réponse.

Le Bonheur est dans le préSur le pré-président (voir notre post  du 17 octobre 2011), on nous fait remarquer que, selon l’expression consacrée « le bonheur est dans le pré », ce qui peut apporter de l’eau au moulin de ce titre – jeu de mots. 

Le moins qu'on puisse dire, est que pour l'instant la France s’est donnée un pré-président des prés (i.e. les champs de Corrèze, fertiles en destins de nature similaire) et pas des villes. A ce titre la géographie des votes en faveur de François Hollande par rapport à ceux allant vers Martine Aubry semble éloquente.

Dans un registre un peu plus grave, et toujours à propos du même post, un commentateur avisé pointe un paradoxe « un Président "normal" ne signifie pas selon moi un président plus accessible ou abordable , mais à au contraire moins accessible que l'actuel locataire: c'est à dire qui reprend de la hauteur présidentielle et qui ne descend pas sur tous les terrains au risque de se disperser et de brouiller son message : donc près des préoccupations des gens normaux peut-être mais suffisamment loin du quotidien pour juger en toute hauteur de vue ».

Au-delà de l’attractivité spontanée de toute réflexion aporétique, force est de constater qu’un problème se pose, sur lequel nous serons amené à revenir : comment être normal dans une fonction qui ne l’est pas ?

 Sur le post « La causerie délira », nous avons reçu de belles envolées portées par des aspirations profondes d'Idéalistes laïcs, notamment parmi ceux qui pensent que l'environnement doit être préservée des querelles de chapelle.

Nous livrons ici la plus nette et la plus combattive de ces contribution : « Je comprends mieux maintenant votre ambition qu'on pourrait nommer "la tentation du clerc" ; car en fait votre propos, ce n'est pas que les clercs trahissent, c'est que les idées qui devraient être défendues par les clercs authentiques sont dévoyées par des ambitieux de bas étage au service de leurs intérêts mesquins ; une sorte de bas clergé ou de sous-clergé ? et que les idées claires sont laissées en friche et dépérissent. Alors aux armes, Citoyen Clerc formez vos bataillons ! »

Ce sera notre conclusion pour ce jour. En n’oubliant pas que, dans l’hymne de Rouget de l’Isle, le courage au combat ne peut se concevoir sans un « amour sacré » pour une cause. Et que ce sacrement sans Dieu est précisément la mission, ou la quête, du clerc contemporain.

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