vendredi 28 septembre 2012

Mort au loup, ou le refus de la loi du plus fort ?

 
Nous fûmes nombreux, dans notre jeunesse, à devoir nous pencher scolairement sur certaines fables de l’âge classique. En étude de texte, en analyse de style, voire, pour les plus malchanceux, en guise de punition.
Sous quelque forme qu’elle nous soit parvenue, l’une est restée plus particulièrement en nos esprits. Ne serait ce que par sa conclusion, proposée dès le début et censée être démontrée par la suite : le Seizième Tableau du Premier Tome des Fables de La Fontaine ; la fable du Loup et de l’Agneau. La plus bestialement féroce. La plus redoutée de toutes, à juste titre. Mais peut-être aussi : la moins comprise. Souvenons-nous :

« La raison du plus fort est toujours la meilleure :
Nous l'allons montrer tout à l'heure.
Un Agneau se désaltérait
Dans le courant d'une onde pure.
Un Loup survient à jeun, qui cherchait aventure,
Et que la faim en ces lieux attirait.

-          Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage?
Dit cet animal plein de rage :
Tu seras châtié de ta témérité.

-          Sire, répond l'agneau, que Votre Majesté
Ne se mette pas en colère ;
Mais plutôt qu'elle considère
Que je me vas désaltérant
Dans le courant,
Plus de vingt pas au-dessous d'Elle ;
Et que par conséquent, en aucune façon,
Je ne puis troubler sa boisson.

-          Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,
Et je sais que de moi tu médis l'an passé.

-          Comment l'aurais-je fait si je n'étais pas né ?
Reprit l'Agneau ; je tette encor ma mère

-          Si ce n'est toi, c'est donc ton frère.

-           Je n'en ai point.

-          C'est donc quelqu'un des tiens :
Car vous ne m'épargnez guère,
Vous, vos bergers et vos chiens.
On me l'a dit : il faut que je me venge. »

Là-dessus, au fond des forêts
Le loup l'emporte et puis le mange,
Sans autre forme de procès.


La conclusion que l’on tire d’ordinaire de ce saisissant résumé de la brutalité de du monde tient tout entière dans sa première phrase : « la raison du plus fort est toujours la meilleure ».

Ce qui, tout bien considéré est un joli et double contre-sens : non seulement cette fable toute entière démontre à foison que la force brute, animale, instinctive qui s’exprime du loup est précisément … sans raison ; que rien ne peut le raisonner justement et que la supposée raison du plus fort est avant tout une force irraisonnable.

Mais en plus, comment ne pas être frappé par le fait que cette conclusion n’en est pas une ? Qu’elle intervient, littéralement, au début du texte. Qu’elle ne le conclut justement pas. Nous sommes là en l’exact contraire d’une morale, telle que celle-ci nous est donnée à connaître dans d’autres contes, ceux de Perrault par exemple. Ceux qui donnèrent à enchanter des enfances, à calmer des peurs, à raisonner des angoisses et à trouver, à l’issue d’un cheminement, un sens à l’histoire toute entière.

Dans le Loup et l’Agneau, rien de tout cela : la conclusion n’est pas en conclusion. Elle ouvre la fable et les derniers instants de celle-ci sont simplement l’illustration sanguinaire de ce principe de brutalité, de ce rapport de forces qui n’a nullement besoin de démonstration. D’ailleurs, comment sans soucierait-il ?, puisqu’il n’est, par nature, pas une morale mais un instinct.

Cette fable, dans sa lecture classique, celle généralement admise par notre enfance et celles qui l’ont précédé, est profondément désespérante. Elle est sans issue, puisqu’elle est sans raison. Et puisqu’elle est sans raison, elle est sans secours pour l’humanité. C’est une fable décidément sans morale, dans sa lecture usuelle.
A la prendre au pied de sa lettre, l’arbitraire serait dominant sans avoir de compte à rendre, la force seule serait justificatrice, l’état de nature prévaudrait sur toute autre logique et la valeur serait assujettie à la puissance. Une puissance puisée dans la naissance (es tu né loup ou agneau ?) et non dans le comportement raisonné (me déranges-tu en buvant l’eau du ruisseau à distance suffisante de mon espace préféré ?)
C’est du reste d’interprétation la plus usuellement donnée à cette phrase pourtant singulière qui pose sacrément question « si ce n’est toi, c’est donc ton frère » : au fond, peu importe que ce soit toi ou ton frère – c’est-à-dire en l’espèce toi-même ou un autre de la même engeance – : vous êtres tous pareils, puisque vous êtes tous semblables ; vous n’avez plus d’identité puisque vous formez une seule identité…
Vous êtes, précisément, identiques, indistincts, interchangeables ; vous n’êtes plus un individu mais une espèce.

Et la question devient non plus qui vous êtes, mais ce que vous êtes.
Le qui serait pourtant assez facile à répondre : l’agneau est un animal paisible et intelligent, jeune encore, loin de son troupeau, qui tente de survivre avec un double signe d’intelligence : en s’abreuvant d’une part, mais en le faisant a respectueuse distance de son prédateur. Ce qu’il justifie au besoin : il boit vingt pas en dessous du monstre pour ne le point déranger. A-t-on vu victime plus serviable ?
 
Peine perdue. Dans l’esprit du prédateur, peu importe qui vous êtes, mais ce que vous êtes : un agneau poli est autant agneau qu’un agneau sauvage. Dans la tradition classique le « si ce n’est toi, c’est donc ton frère » ne signifie rien d’autre que cela : je peux te dévorer toi à la place de ton frère, cela ne changera rien. Si qui vous êtes est différent, en revanche ce que vous êtes est identique.
D’où l’impuissance du mouton de la Fable à démontrer qu’il n’a bel et bien pas de frère biologique. Cela importe peu au raisonnement bestialement totalitaire : je suis un loup comme un autre, tu es un mouton comme un autre, je dois te dévorer. Qu’importe si, en tant que ce loup-là, j’aurais-dû épargner ce mouton –ci. C’est un instinct sans loi, une force dans raison, un principe sans morale : tout loup doit manger tout mouton.

Sauf que la Fable – et nul ne songe à l’en blâmer – fait fi d’une échappatoire proprement extraordinaire que de Loup laisse à l’Agneau..Et précisément par cette même phrase « si ce n’est toi, c’est donc ton frère ».
Par quelle stupidité celui-ci peut-il répondre, avec une timidité qui est au mieux une faute tactique devant un prédateur : « je n’en ai point » ?

Imagine-t-on cela, dans une Fable de La Fontaine ou la ruse, cette forme astucieuse de l’intelligence, sert bien souvent à déjouer les pires fatalités ?
Mais, cher agneau, il fallait répondre l’inverse de ce que tu as dit. Plutôt que d’avouer être mouton unique, tu devais s’inventer sur le champ – pardon, sur le pré – une fratrie immense ; tous semblables sans doute, mais d’un nombre prompt à faire fuir l’adversaire.

Je te dois même un aveu, cher agneau : il eut suffit que tu mentionnes l’existence d’un frère ou d’une sœur, tellement féroce dans l’art de venger d’un des siens, que le Loup eut sans doute lâché l’affaire. Ce n’est pas son courage qui est loué dans le conte : c’est sa force brute.
Sais-tu quelle aurait été son attitude, s’il avait entrevu des obstacles sur le plan d’exécution de son instinct ? Sais-tu ce se serait passé si un souffle de raison était venu troubler l’accomplissement de sa bestialité ?
Sais-tu, en un mot, si un frère – de sang ou de cœur – n’aurait pas pu sauver ta vie toute entière ?

Et nous, qui relisons indéfiniment cette Fable en confondant sa première phrase (qui est une malédiction), et une morale (qui devrait être le contraire), ne sommes nous pas injuste avec La Fontaine ?
Au fond, dans sa manière madrée de faire la leçon aux puissants, ne serait-ce pas là un message qu’il aurait pu vouloir nous laisser ? Ce « si ce n’est toi, c’est donc ton frère » pourrait il s’entendre autrement ? Par exemple : « pour rester toi, ne reste pas sans frère ». Ou « pour te sauver, trouve toi un frère, au besoin invente-le ».

mercredi 30 mai 2012

L’anaphore lacanien


Nous reviendrons plus longuement, dans ce site, sur le concept d'anaphore. Sur sa posture gaullienne. Sur sa tradition littéraire.

Pour l'heure, nous serions tentés de regarder du côté de ce que cette expression ne dit pas directement, mais sous-entend limpidement.

L'anaphore, par allitération, fait irrémédiable penser à l'art aphone. Et c'est bien cela, ce qui nous fut donné à entendre, dans ce débat de l'entre-deux tours : un homme drôle et spirituel a dû, pensant toute sa campagne, se faire grave et terre-à-terre. Sa part d'art ? C'était son esprit, souvent frondeur et en rupture de bien-pensance. C'est cette part d'art qu'il a du faire taire. C'est cet art, qui dû rendre aphone.

Stupéfiante résurrection du sens dans le son : en fin de campagne, dans la dernière ligne droite, une ultime fantaisie est permise. Et l'art aphone se fait l'anaphore.

Mais l'anaphore trimbale également des grosses caisses à résonances signifiantes. Tendons l'oreille : que murmure, sous la langue, l'anaphore ? Cette affirmation peu flatteuse de prime abord : "l'âne est fort".

Et c'était cela, l'autre message lacanien qui traversé le petit écran. Cette lanière de dire à l'autre : "tu m'as pris pour un âne, vois comme je suis fort."

Y pensait-il, en le lançant dans sa tirade ? Se souvenait-il même seulement du nom précis de cette formule rhétorique ? Rien de moins sûr. Mais peut-être, lointainement, furent ces sens cachés qui lui servirent d'anges signifiant pour la soutenir.

Puisque tout le monde s'accordera à reconnaître que cette tirade ne manquait pas d'aile !


Le pont de service


A toute époque républicaine, sous tout régime démocratique, existent des individus qui se dévouent pour se tirer une balle intellectuelle dans le pied croyant faire, sur le terrain politique, une passe sportive d'autant plus remarquable qu'elle semble spectaculaire.

Ces individus sont le contraire des clercs. Pas étonnant qu''ils aient le goût du sombre ni qu'ils se donnent  des airs foncés.

pont du monde 20 152 Les plus belles images des ponts du mondeEn règle générale, ils se persuadent de poursuivre avec panache un rôle de pont entre des idées banales et des pensées infréquentables. Dans leur vision dudit panache, ils se souviennent que Cyrano commence dans une taverne et y trouvent matière à se complaire dans des propos d'ivrognes, étrangement tenus à jeun.

Le dernier exemple en date est particulièrement affligeant. Un éditorialiste de talent (les ponts auquel il succède en la chaussée ont souvent cette caractéristique, leur talent de plume aggravant a due proportion l'incongruité de leurs égarements) a éprouvé le besoin de pervertir le débat nécessaire sur les propositions de reformes judiciaires par des allusions à la personne même de la nouvelle Garde de Sceaux.

Bien sûr, la limite entre la réflexion et l'inacceptable n'est jamais franchie. Le Rubicon entre race et histoire, dénigrement et contestation, insulte et critique n'est pas traversé. Mais le pont est jeté. Comme de juste d'ailleurs, puisque ce Saint Just cathodique semble se contenter de ce rôle : être le pont de service.

Il serait peut être temps que ces réguliers égarés de la pensée comprennent qu'en assumant ce rôle, ils ne rendent guère service a la rivière du sens, eux qui prétendent être source d'une pensée non-unique. Qu'ils préparent des amarres qui font barrage au flux de l'intelligence. Et qu'ils en sont les pollueurs.

Car il faut le dire en vérité : ces ponts de service sont souvent des sales ponts.

mercredi 23 mai 2012

FABLIEZ ! (opus 1)


Je suis Dimitrios et je suis un Panda
Drôle nom que ceci ? Drôle état que cela ?
Si vous trouvez ça « drôle », attendez de savoir :
Mon espèce est un art et mon nom une histoire.

Juste après ma naissance, au zoo de Kapoutchan,
Mes parents m’appelaient du nom de Gros Pan-Pan.
Je n’étais pas si gros … : je détestais ce nom,
Mais tous deux persistaient à le trouver mignon.

Quelques années plus tard, le frère de maman
Fut papa d’un petit qu’il appela Dan-Dan.
Gros Pan-Pan et Dan-Dan, nous étions cousins,
Deux pandas mal nommés, c’était notre destin.
 
Lorsque j’eus mes douze ans et Dan-Dan ses dix ans,
On nous dit qu’il fallait quitter le Kamputchan.
Un zoo, dans un pays qui s’appelait la Crète,
Attendait deux pandas pour en faire des vedettes.

Nous dûmes dire adieu, chacun, à nos parents.
Malgré notre chagrin, nous faisions semblant.
Mon père commanda : « rejoins ton avenir ! »,
Je dis qu’il rejoindrait mes plus beaux souvenirs.

« Je t’aimerai toujours, me murmura maman,
Tu resteras pour moi mon petit Gros Pan-Pan. » 
Je fis le fier et dis que, si moi je l’aimais,
Je quitterai ce nom sans beaucoup de regret.

On nous fit un accueil grandiose et mémorable,
Lors de notre arrivée à zoo de Mirolable.
Nous étions là-bas, les deux premiers pandas,
Gros Pan-Pan et Dan-Dan, deux stars en sol crétois !

Pour nous apprivoiser, on changea nos prénoms,
Le fils du Directeur était Dimitrios,
Il me nomma ainsi, en signe d’adoption ;
Dan-Dan, calme et secret, fut nommé Platonos

Dimitrios Panda et Platonos Panda,
Ces deux noms nous allaient, comme habits de gala :
J’étais fier du panneau en bois devant ma cage !
Platonos, réservé, restait un peu plus sage.

Peu à peu notre enclot fut mieux aménagé :
On planta, pour nous plaire, une bambouseraie,
On agrandit l’endroit, on y planta un arbre,
Et le panneau de bois fut changé pour du marbre.

Platonos regardait ces aménagements
Sans en être flatté, mais sans désagrément.
Seul comptait à ses yeux que l’on ait des bambous,
Et d’être rassasié lui suffisait en tout.

Pour ma part je goûtais à d’autres sentiments
Car j’avais mon public, et son déplacement
Tenait bien davantage à mon art du spectacle
Qu’à la curiosité de voir notre habitacle.

Tandis que Platonos tendrement me gardait
Les pousses de bambous, qui le soir lui restaient,
Je tenais tout le jour à jouer les imbéciles :
C’est ainsi qu’on m’aimait, et c’était si facile ...

Je découvrais comment l’on fait des cabrioles,
Pour que, de toutes parts, le spectateur rigole ;
Je me roulais par terre et je levais les pattes,
Pour que, matin et soir, les visiteurs s’épatent.

On vint, de tous pays, voir le panda joyeux :
Plus il eut de monde et plus je fus heureux.
On me filma sans cesse, on me prit en photos
Et, comble de succès, on me prit … en logo.

Je devins le célèbre et fier Dimitrios,
Sous l’aimable regard du muet Platonos.
Savais-je l’affection que gardait mon cousin
Pour la star de ce zoo qui était l’un des siens ?
 Panda Géant
Un matin, je me dis que pouvais encore
Me hisser au-dessus de mon niveau d’alors.
On m’admirait sachant que je restais à terre,
Que dirait-on le jour où je gagnerais l’air ?

J’y mis toute ma force et fis tous mes efforts.
Contre le tronc de l’arbre je refusais le sort,
Qui disait que des ours, nous autres les pandas,
Nous serions les seuls à demeurer en bas.

Je saisis son écorce et voulu la griffer,
Je retentai cent fois, et cent fois fut blessé.
La cent-unième fois, surgit le souvenir
De mon père ordonnanr que j’aie un avenir.

Ce fut plus fort que moi : je fus plus fort que tout ;
Je fus plus dur que l’arbre et il me sembla doux.
D’un élan maladroit je grimpai jusqu’en haut :
Sa cime était mon but et mon but était beau.
 
Juché sur son épaule en bois et en feuillage,
Il me semblait pouvoir chatouiller les nuages,
Et, du haut de mon ciel, je regardais en bas
Mon cousin prisonnier de sa vie de panda.

Lui-même me fixait, sans doute admiratif,
A moins que son regard ne se fit plus pensif.
Je vis, du fond du zoo, les gardiens accourir
Et j’entendis, grisé, mon public applaudir.

Ne restait qu’à descendre, passé la performance,
Vu l’exploit accompli, c’était de l’art l’enfance.
Je saisis une feuille, tout à côté de moi,
Mais la banche rompit sous l’effet de mon poids.

J’étais redevenu, soudain, le Gros Pan-Pan,
Et de Dimitrios, je n’avais plus l’élan.
D’une patte pataude, essayant de tenir,
En haut de ce sommet, je le voyais fléchir.

Je hurlai : « Platonos, aide-moi à descendre !».
Il répondit : « Cousin, contente-toi d’attendre …
Si tu restes perché, tout le temps qu’il faudra,
A force de pencher, cet arbre cèdera ».

« Mais l’arbre s’effondre et si je suis dessus ? »
Demandai-je au cousin. Il me fut répondu :
« Que n’as-tu réfléchis, avant que d’entreprendre
L’ascension de ce dont tu ne peux plus descendre ? »

Puis, charitablement, Platonos étendit,
Sous l’arbre qui penchait, une sorte de lit,
Composé de bambous, de feuilles, de roseaux,
Et me dit de sauter sans craintes pour mes os.

Moralité : mesure, avant de conquérir
De fragiles sommets pour te faire applaudir,
Si tu sais en descendre sans crainte pour toi-même.
Sinon demande-toi, qui, en silence, t’aime. 

mardi 22 mai 2012

En mai, fais ce que tu peux

François Hollande lors de son premier bain de foule présidentiel sur les Champs le 15 mai 2012Après une aphasie involontaire de l'équipe de rédaction (occupée par des questions assez diverses) nous revoici sur le blog.

Pour le dire avec un peu de légèreté : en mars, nous n'avons pas fait la guerre; en avril, nous ne nous sommes pas découvert d'une ligne.

Nous voici en mai. Il pleut et en mai, fais ce qui tu peux !!

En cette fin de printemps qui a porté les espoirs des uns et les déceptions des autres, en cette fin de printemps qui a vu fleurir de partout des appels à la réunion des esprits, à l'unité des efforts et (qui sait ?) à une forme apaisée de dialogue public nous nous efforcerons de continuer à suivre notre chemin qui sert précisément ces valeurs.

Des valeurs qui veulent parler d'espace commun, sans parti pris et sans tabou.

En cette ligne de clerc qui est la notre depuis l'ouverture de ce blog, notre changement, ce n'est pas pour maintenant ... même si le progrès, nous l'espérons, c'est pour tout de suite !

jeudi 9 février 2012

Une brève interruption des programmes

Pour des raisons très involontaires, le contenu du site a connu une brève interruption. Nos "posts", délibérément collectifs et participatifs, reprendront prochainement.

Merci en tout cas à tous ceux qui nous ont envoyé des message, pendant cette transitoire aphonie !